Un hâvre de paix

Notre résidence, « La Grosse Borne », est une copropriété construite en 1971 - 1972, et conçue de façon originale.

Elle s’inspire du modèle de la cité – jardin, apparu au début du XX° siècle, et qui se veut un intermédiaire entre les pavillons individuels et les grands immeubles d’habitation. Elle est donc composée de petits immeubles sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, un grand appartement de 5 ou 6 pièces, éventuellement un studio, chaque appartement disposant d’un jardin. À l’étage, un appartement de 4 pièces avec une vaste terrasse.

L’ensemble s’inspire de l’architecture méditerranéenne : des petits immeubles blancs avec terrasse. La résidence n’étant ouverte aux véhicules que d’un seul côté, il n’y a pas de traversées de voitures. La circulation automobile est limitée à l’accès aux parkings et aux garages. En dehors de la rue centrale (« rue de la Grosse Borne ») les voies de la résidence sont piétonnières et bordées d’espaces verts.

Les appartements sont conçus de façon à ce qu’il y ait le moins de vis-à-vis possible. Les fenêtres donnent presque toutes : Au rez-de-chaussée, sur les jardins « privatifs ». (« privatifs » : les jardins appartiennent à la copropriété, mais l’usage de chaque jardin est exclusivement réservé à l’appartement correspondant). Au premier étage, les fenêtres ouvrent sur la terrasse et sur le ciel.

Le Quartier

La résidence se trouve sur la commune de Villiers le Bel, en fait un ensemble de communes groupées autour de la gare de Villiers le Bel – Gonesse – Arnouville.

Jusqu’au milieu du XIX° siècle, l’espace entre les trois bourgs est exclusivement rural, comme le montre la « Carte des chasses du Roy », qui date de la fin du XVIII° siècle. Sur cette carte on voit l’emplacement de la résidence actuelle, avec le nom « Remise de la Grosse Borne ». (Les remises étaient des petites constructions où l’on rangeait les outils agricoles). Le nom « Grosse Borne » n’a donc pas été inventé par des promoteurs, il est repris de la toponymie ancienne.

Tout change avec l’apparition du chemin de fer. La ligne Paris – Chantilly est inaugurée en 1859. Elle passe en plein champ entre les villages, et chaque gare dessert plusieurs villages, comme Pierrefitte / Stains. C’est ainsi que naît, en 1859, la gare de Villiers le Bel / Gonesse / Arnouville. Son aspect extérieur a peu changé depuis 170 ans.

Par contre toute la région est progressivement bouleversée par la naissance de la gare. Les lotissements pour pavillons se multiplient autour de la gare, en particulier dans le quartier des Charmettes (le nôtre), entre 1908 et 1930. A partir de 1938 est construite une première cité-jardin, la « Cité du Nord », entre l’avenue Pierre Sémard et la rue Georges Bizet.

Puis arrivent les grands ensembles, pour l’essentiel pendant les Trente Glorieuses. Pour Villiers le Bel :

Chacun de ces grands ensembles comprend de 1600 à 1700 logements.

Vivre à la Grosse Borne

La construction de la Grosse Borne par la Société Parisienne de Construction Immobilière représente un choix intermédiaire entre les pavillons individuels et les grands ensembles d’habitation.
Il s’agit d’appartements en copropriété, et non de pavillons individuels. Mais les immeubles sont de petites dimensions (2 à 3 appartements), intégrés à un ensemble d’espaces verts, et la résidence est pour l’essentiel piétonnière.

Composition :

Pour un bon voisinage

Tout le monde souhaite évidemment voir son intimité respectée, et ne pas être dérangé par ses voisins.
La clé d’un bon voisinage, c’est d'abord d'avoir des relations paisibles et courtoises avec l'entourage, et d'agir en toute chose avec bonne volonté et bonne foi. Il y a des circonstances où l’on est obligé de faire du bruit. Mais si les voisins savent qu’on a fait tout son possible pour être pas trop bruyant, et le moins longtemps possible, si on les a prévenus avant, alors il y a peu de chances qu’ils le prennent mal. Et s’il leur arrive à leur tour de faire du bruit, on le prendra même avec calme et patience.

Bien entendu, tout ce qu’on a le droit de faire ou pas s’inscrit dans le cadre de la loi, qui n’est pas celle de la résidence, mais de la République.

Les bruits du quotidien :

Ils ne doivent pas déranger les voisins, même pendant la journée. Il y a « nuisance sonore » si le bruit est important et répété, et nuit manifestement à la tranquillité du voisinage. Le « tapage nocturne », c’est de 22 h à 7 h, et il peut être sanctionné par la loi même s’il n’est que ponctuel.

Les travaux :

Vous pouvez faire des travaux à votre domicile :

Les horaires sont les mêmes pour les outils de jardin bruyants (tondeuses, coupe-haie, tronçonneuses…). Des arrêtés municipaux peuvent modifier ces horaires. Mais là encore, pour que les choses se passent bien, le mieux est, en cas de travaux, d’en parler d’abord avec ses voisins.

Les enfants :

Les enfants, ça joue et ça s’agite. Dans notre résidence, ils ont la chance de bénéficier d’un espace clos, vert, sécurisé et sans voitures. Il faut toutefois les mettre en garde contre les dangers de la rue principale, où, même à petite vitesse, il y a des voitures. Ceux qui vivent depuis longtemps à la Grosse Borne ont vu grandir … puis partir les enfants. Heureusement des familles plus jeunes arrivent, avec d’autres enfants. Ce sont aussi leurs cris et leur agitation qui maintiennent la résidence vivante et joyeuse. Les parents, par respect pour le voisinage, insistent pour que leurs enfants veillent au bon état des places et allées : ne pas jeter de papiers par terre, ne pas laisser trainer ses jouets, vélos et trottinettes.

Les fêtes :

Chacun est libre de faire chez lui une réunion festive avec ses amis ou sa famille. Mais, contrairement à une légende, il n’y a aucun droit à organiser une fête bruyante et tardive une fois par mois, ou par an, ou à l'occasion d'événements familiaux importants. A partir de 22 h, c’est du tapage nocturne. Là encore, pour que tout se passe bien, il faut être raisonnable (fréquence et durée des réunions festives), et en parler d’abord avec ses voisins.

Les animaux :

On pense d’abord aux chiens, qui, comme chacun sait, sont plus bruyants que les chats. Qu’un chien aboie, c’est normal. Mais s’il aboie sans arrêt pendant de longues périodes, le maître est responsable de ce comportement et doit le faire cesser. Sinon, il s’agit d’un trouble de voisinage. Les chiens ne peuvent pas divaguer en liberté à l’intérieur de la résidence. Et, bien entendu, chaque propriétaire de chien se charge de faire disparaître les déjections de son animal.

Contact

Résidence la Grosse Borne

Mail de la Grosse Borne

95400 Villiers-Le-Bel

Numéros d'urgence :

Chauffage : La CRAM - 01 34 74 95 95

Portail : KONE - 09 70 80 80 80

Syndic : FONCIA - 01 39 87 77 66 / 01 39 87 77 87

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